Octobre 2015
De l'eau a coulé sous les ponts, la 250 roule peu, je roule peu...
Je la maintiens éveillée sans plus, mais là j'ai décidé de m'en servir davantage. Elle me plaît toujours autant et elle plaît toujours autant...
Comme son avant tressaute toujours autant et même plus que ça, elle est très désagréable à rouler dès 60 km/h. Le changement de pneu n'a eu aucun effet. Prenant donc mon courage à deux mains, je démonte l'avant de la bestiole pour voir.
Il s'agit d'abord de démonter la seule fourche. Cette stratégie efficace dans le sens du démontage s'avérera vite intenable pour le remontage et je devrai finalement tout défaire pour remonter !
La fourche étant défaite, on s'aperçoit que
les ressorts sont montés à l'envers par rapport à ce qui est préconisé pour cette moto. La théorie veut que les spires serrées soient vers le haut, c'est ce qui était fait :
mais ici, elles devraient être vers le bas.
Je retourne donc les ressorts, le reste est impeccable les spis avaient été changés :
Au moment de remonter la fourche, il s'avère que les tubes descendent par gravité entravant ainsi toute possibilité de les choper par en haut. Avec les caches en place j'entends, or comme il faut monter ces caches en premier...
Je démonte donc guidon, compteurs, et phare qui est laissé à pendouiller lamentablement, sans toutefois débrancher autre chose que les fils de lumière et de clignotants.
Maintenant il est possible de fixer les tubes et surtout de les monter au maximum.
On les bloque grâce aux deux vis du té inférieur.
Les supports de phare étant en place sans oublier les joints en caoutchouc, on peut positionner les compteurs avec le té supérieur.
On n'oubliera pas de bloquer toutes les vis notamment celles du té inférieur. On pensera à mettre 200 cm3 d'huile de fourche 10w (c'est mieux que l'huile moteur préconisée) dans chaque tube, par en haut, j'en ai fichu partout...
On bloquera le gros écrou du haut et le guidon surtout.
Le problème, c'est qu'on ne doit rien bloquer tant que tout n'est pas en place, c'est pour ça qu'il ne faudra rien oublier ensuite !
La roue est en place, ce n'est pas le plus compliqué, on la bloquera tout de suite.
La petite goupille qui empêche le câble de sauter.
Et les languettes bloque vis qui doivent être rabattues.
On va pouvoir procéder aux essais en croisant les doigts pour que ça ne saute plus.
Samedi 25, batterie remise en place après un bon coup de charge, on vérifie que tout fonctionne, diable on a trifougné dans le phare et débranché quelques trucs...
Le gars qui a fait ça (mouâ) n'est pas si mauvais puis que tout fonctionne ! Non pas tout, en réalité il n'y a pas de stop sur le frein avant, pourquoi ? C'est simple il n'est pas branché, car il y a un câble sur le levier ( montage classique à partir de la k2 ) mais il y a aussi l'ancien montage des k1 avec le contacteur de stop incorporé au frein avant. Il faudra donc que je choisisse, le mieux étant de garder l'origine. On verra ultérieurement.
Réglage de l'embrayage car le point mort est dur à trouver, de l'air dans les roues puis essai sur route.
Le comportement est transformé. Plus de sautillement l'amortissement se fait convenablement et la moto tient le cap. Seul le pneu ligné en nylon donne un peu de flou. Il va bien esthétiquement mais n'est pas top niveau comportement.
Pour l'embrayage le réglage est bon, il faudra simplement baisser un peu le sélecteur.
Un petit ajustement du frein avant et hop roule ma poule !..
Allez une petite photo de la 250 au milieu de ses congénères, celle de gauche est une autre k2 en attente de restauration.
Pour faire bonne mesure, celle de mon copain Fofo en 73 :
